Syndrôme d'imposteur ou besoin d'inclusion ?

Le 07.03.2023

J’aime mon syndrome d’imposteur...

Certes, il n’est pas confortable.

Seulement, il me challenge et me motive à donner le meilleur de moi-même très souvent.

Et vous, vos pensées d’imposture, à quoi vous servent-elles ?

Et si celles-ci vous permettaient d’avoir de meilleures relations avec les autres, de mieux assurer des interactions délicates ? 

 

Les recherches de Basima A. Tewfik démontrent que les individus ayant des pensées d’imposture :

* sont perçus comme ayant de meilleures d’aptitudes relationnelles 

* et que ces pensées n’ont pas d’impact sur la performance professionnelle.

 

Selon la croyance populaire, les femmes auraient davantage le syndrome de l’imposteur.

Ce serait plutôt un leurre de formulation, un faux diagnostic si l’on veut. 

 

En effet, pour Basima A. Tewfik, il est important de faire une distinction entre :

*  le syndrome de l’imposteur :

        « Mes collègues me pensent plus intelligent que je le suis » 

* et le manque de sentiment d’appartenance :

           « Je pense que les autres doutent de ma place ici ou que je sois assez intelligent pour ce poste »

 

 Alors, quand une pensée d’imposture se pointera le bout du nez :

1- Vérifiez exactement le contenu de cette pensée : 

Est-elle réellement une pensée d’imposture ou une pensée de non-inclusion ? 

Cache-t-elle un besoin d’appartenance, de connexion, de réalité partagée ? 

 

2- Pensée d’imposture : à quoi m’est utile actuellement cette pensée ? Qu’est-ce qu’elle me permet ? Comment puis-je ne pas rajouter de la douleur à la douleur ?

Pensée / sentiment de non-inclusion : de quoi aurais-je besoin pour me sentir appartenir ? Quelles sont les ressources disponibles ?

 

Et en tant que gestionnaire d’équipe, qu’est-ce que cette distinction peut vous permettre ?

 

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