Il y a 5 mois, j’ai déplacé une plante d’intérieur.

Je savais que la luminosité était différente, je me suis dit qu’elle s’adapterait.

Dans les dernières semaines, j’ai constaté qu’elle n’allait plus aussi bien qu’avant.

Elle dépérissait.

Je n’ai pas remis en cause sa nature propre.

Je ne l’ai pas jugé de son incapacité à être bien dans cet environnement.

Je ne l’ai pas méprisé d’être ce qu’elle était.

Je me suis questionnée sur la manière dont l’environnement répondait à ses besoins.

J’ai évalué l’eau, le degré d’humidité et de chaleur, la luminosité.

J’ai effectué de petits changements, sans succès.

J’ai alors choisi de déplacer la plante devant la fenêtre.

J’ai coupé les parties abîmées, sèches, jaunies.

J’ai enlevé tout ce qui pouvait lui prendre de l’énergie pour rien, ce qui allait lui empêcher de récupérer.

Il aura fallu quelques jours pour qu’elle montre à nouveau des signes de bien-être.

Elle avait retrouvé les conditions optimales à son épanouissement.

Tout comme les plantes, nous pouvons nous accommoder de la plupart des environnements.

Pourtant, il existe des conditions optimales à notre épanouissement.

Tout comme les plantes, lorsque nous « coupons » nous laissons la place à de nouvelles pousses.

Quelles sont les conditions optimales à votre épanouissement ?

Quels sont les avantages de rester en mauvaises positions ?

 

 

 

 

 

 

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